Villa Del Principe - Palazzo Di Andrea Doria

1 Atrium


Atrium

La rosace du plafond de l’atrium abrite une inscription du dix-neuvième siècle en caractères dorés, avec la date de 1530 et les noms de Perino del Vaga, l’exécutant des fresques et de Annibale Angelini, le restaurateur qui à la moitié du dix-neuvième siècle, réalisa d’importantes interventions de restauration. Dans le grand panneau de la voute on reconnait quatre rectangles avec des Scènes de triomphe. Trois d’entre eux représentent les cortèges du général romain Lucius Aemilius Paullus, connu pour avoir libéré la Ligurie de l’occupation des Gaulois. L’épisode fait explicitement allusion à l’exploit d’Andrea Doria qui en 1528 chassa les Français de Gênes.
Le quatrième panneau, près de l’arc du grand escalier représente le Triomphe de Bacchus en Inde. Sur les murs, six bas-reliefs sculptés aux années 40 du seizième siècle par le sculpteur de Florence Giovanni Angelo Montorsoli, représentant des trophées d’armes tenus par un couple de puttos qui a l’origine étaient placés dans l’église de Saint Mathieu, la paroisse nobiliaire de la famille. Dans l’atrium on trouve aussi deux sarcophages romains du deuxième et troisième siècle après-Jésus Christ et aux deux cotés de la porte d’entrée, quatre estimables fontaines surmontées de statues en marbre représentant les quatre saisons (à l’aide des divinités liées à la période: Janus, Bacchus, Cérès et probablement Flore), qui à l’origine étaient placées symétriquement par rapport aux angles du jardin sud.


Les Sarcophages

Le premier sarcophage fut transféré à Villa del Principe du bourg de San Fruttuoso de Camogli. C’est le plus ancien et il présente la légende homérique d’Achille à Scyros, où le héros fut convaincu par sa mère à se déguiser en femme pour échapper à la Guerre de Troie et à la mort. L’ouvrage, réalisé peu avant l’année 200 après-Jésus Christ, a été utilisé des années durant comme abreuvoir pour le bétail et pour cette raison ses conditions ne sont pas parfaites. Le deuxième sarcophage qui date de la moitié du troisième siècle après-Jésus Christ, est caractérisé par une estimable et complexe décoration. On y voit des épisodes du mythe de Diane narrés par Sappho et repris par les poètes alexandrins, selon lequel la Déesse de la Lune, éprise d’un très beau berger, se rendait chez lui chaque nuit pour le contempler pendant le sommeil. Dans le relief du sarcophage, sur la gauche, on peut noter la figure du berger, avec Hypnos, le dieu du sommeil, qui verse du jus de coquelicot sur sa tête alors que Diane descend du chariot.